La Ministre de la Petite Enfance, Valérie Lescrenier, a rencontré ce vendredi les syndicats et représentants des Pouvoirs Organisateurs du secteur de l’accueil de la Petite Enfance. Cette réunion avait un objectif clair : entendre les préoccupations du terrain et rappeler que l’accueil des enfants reste une priorité du Gouvernement, tant pour les familles que pour les professionnels qui assurent ce service indispensable.
La Ministre a confirmé qu’une non-indexation des subventions accordées par l’ONE sera appliquée en 2026 et 2026 uniquement. Cette mesure, limitée à une seule année, représente une économie de 1,2% sur le total des subventions accordées au secteur, soit une estimation de 138 euros par place en 2026. Valérie Lescrenier a réitéré qu’elle est absolument consciente de l’impact que cela peut avoir sur les milieux d’accueil. Elle a entendu l’ensemble des difficultés du secteur qui ne sont pas récentes et demandent des réponses structurelles.
Une analyse approfondie de la viabilité du secteur
Bien avant la confection du budget 2026, la Ministre a ouvert un travail de fond sur la viabilité économique des milieux d’accueil de la Petite Enfance, tant subventionnés que non-subventionnés. Les données statistiques en cours d’analyse permettront de mieux comprendre l’évolution de l’offre, les attentes des familles et la réalité ainsi que la viabilité des différentes formes juridiques des structures. L’objectif est de disposer d’indicateurs fiables pour mieux répondre aux situations urgentes et donc au risque de fermetures immédiates. Ce travail vise aussi, à moyen et long termes, à mieux rencontrer les besoins futurs en création de places.
Recentrage des missions de l’ONE et poursuite du dialogue
La Ministre a également rappelé que le nouveau contrat de gestion de l’ONE permettra de recentrer l’institution sur les besoins prioritaires des familles et des enfants, dont l’accueil de la Petite Enfance fait évidemment partie. Elle rappelle enfin l’importance du dialogue : plusieurs chiffres circulent aujourd’hui concernant d’éventuelles fermetures de places. Elle souhaite pouvoir les examiner avec les représentants du secteur pour disposer d’une vision précise et partagée de la situation. A cette occasion, les Fédérations ont proposé d’alimenter la Ministre des données chiffrées relatives à la situation financière des milieux d’accueil.
Valérie Lescrenier : « Nous maintenons notre volonté de consolider les milieux d’accueil existants et de créer de nouvelles places, en renforçant l’accompagnement et le conseil personnalisé des milieux d’accueil. Nous nous appuierons, pour ce faire, sur des données fiables avec des modèles innovants, viables économiquement, dans le cadre d’un dialogue constructif avec le secteur. »